La Gaule passe sous la domination romaine vers 125 av. J.-C. pour la Gaule narbonnaise, et en 51 av. J.-C., après la guerre des Gaules, pour le reste du territoire. Sous l’Empire, une civilisation gallo-romaine
prospère se développe, apportant à la France une base de culture latine et conduisant indirectement à la christianisation, qui s’opère lentement du IIe au VIe siècle.
Une grande partie des régions constituant la France actuelle sont réunies sous Clovis en 507 (réunion sous la domination
franque, ou regnum francorum, des Alamans, des Burgondes et des Wisigoths au nord des Pyrénées). Ce « royaume des Francs » qui s’exerce sur ce que l’on appelait encore la Gaule tire sa légitimité et son unité
de sa romanité culturelle. Mais il est partagé puis réuni à de multiples reprises au gré des héritages des héritiers de Clovis (dynastie des Mérovingiens). Ces royaumes ultérieurs s’appellent Neustrie (Paris), Austrasie (Metz), Bourgogne (Chalon), Aquitaine
(Bordeaux).
À partir du milieu du VIIIe sièclePépin le Bref, issu de la famille des Pipinnides est le premier roi des Francs non mérovingien. Il étend considérablement le royaume des Francs, bientôt érigé en Empire sous le règne de son fils Charlemagne et de son petit-fils Louis le Pieux. Après la mort de Louis, son domaine est partagé en trois parties où l’autorité centrale s’effondre rapidement, ramenant
l’organisation de la région à la situation antérieure : la Francia orientalis (à l’est), la Francia occidentalis (à l’ouest) et entre les deux l’éphémère Francie médiane, domaine d’un
empereur très théorique. La partie orientale correspond à ce qui devint plus tard le Saint-Empire romain germanique
et la partie occidentale, à la France. C’est de 842, avec les serments de Strasbourg passés entre les petits-fils de Charlemagne, que
date la source la plus ancienne attestant l’usage de deux langues différentes de part et d’autre du Rhintudesque et le roman). Ce texte a donc souvent été présenté comme l’acte fondateur
de la France (et de l’Allemagne). Des descendants de Charlemagne — les Carolingiens — conservent une influence symbolique sur des territoires correspondant
très grossièrement à la France jusqu’en 987, date à laquelle le duc Hugues Capet est élu roi des Francs. (le
Hugues Capet, en modifiant les règles de succession, crée les conditions qui permettront, au long des siècles suivants, la constitution de la France. Ses descendants, les Capétiens règnent alors sur la France, en trois dynasties successives (Capétiens directs, Valois et Bourbons), jusqu’en 1792 lorsque Louis XVI est déposé lors de la Révolution française, puis durant un intermède de trente ans, de 1814 à 1848.
Les premiers rois de la dynastie étendent progressivement le domaine royal, consolident la royauté
franque malgré l’opposition des Plantagenêts, qui se matérialise par la guerre de Cent Ans. Mais ce n’est qu’à la fin du XIIe siècle que Philippe Auguste étend pour la troisième fois en un millénaire l’autorité
du roi des Francs des Pyrénées à la Manche. C’est à cette époque qu’on commence à employer l’expression royaume de France, et que celui-ci acquiert un poids comparable à
celui de l’Angleterre ou du Saint Empire romain
germanique. Les derniers siècles du Moyen Âge, marqués par les crises de la guerre de Cent Ans et de la peste noire, renforcent finalement l’autorité royale, qui ne devient
incontestable qu’au XVe siècle, avec Louis
XI.
La Gaule passe sous la domination romaine vers 125 av. J.-C. pour la Gaule narbonnaise, et en 51 av. J.-C., après la guerre des Gaules, pour le reste du territoire. Sous l’Empire, une civilisation gallo-romaine
prospère se développe, apportant à la France une base de culture latine et conduisant indirectement à la christianisation, qui s’opère lentement du IIe au VIe siècle.
Une grande partie des régions constituant la France actuelle sont réunies sous Clovis en 507 (réunion sous la domination
franque, ou regnum francorum, des Alamans, des Burgondes et des Wisigoths au nord des Pyrénées). Ce « royaume des Francs » qui s’exerce sur ce que l’on appelait encore la Gaule tire sa légitimité et son unité
de sa romanité culturelle. Mais il est partagé puis réuni à de multiples reprises au gré des héritages des héritiers de Clovis (dynastie des Mérovingiens). Ces royaumes ultérieurs s’appellent Neustrie (Paris), Austrasie (Metz), Bourgogne (Chalon), Aquitaine
(Bordeaux).
À partir du milieu du VIIIe sièclePépin le Bref, issu de la famille des Pipinnides est le premier roi des Francs non mérovingien. Il étend considérablement le royaume des Francs, bientôt érigé en Empire sous le règne de son fils Charlemagne et de son petit-fils Louis le Pieux. Après la mort de Louis, son domaine est partagé en trois parties où l’autorité centrale s’effondre rapidement, ramenant
l’organisation de la région à la situation antérieure : la Francia orientalis (à l’est), la Francia occidentalis (à l’ouest) et entre les deux l’éphémère Francie médiane, domaine d’un
empereur très théorique. La partie orientale correspond à ce qui devint plus tard le Saint-Empire romain germanique
et la partie occidentale, à la France. C’est de 842, avec les serments de Strasbourg passés entre les petits-fils de Charlemagne, que
date la source la plus ancienne attestant l’usage de deux langues différentes de part et d’autre du Rhintudesque et le roman). Ce texte a donc souvent été présenté comme l’acte fondateur
de la France (et de l’Allemagne). Des descendants de Charlemagne — les Carolingiens — conservent une influence symbolique sur des territoires correspondant
très grossièrement à la France jusqu’en 987, date à laquelle le duc Hugues Capet est élu roi des Francs. (le
Hugues Capet, en modifiant les règles de succession, crée les conditions qui permettront, au long des siècles suivants, la constitution de la France. Ses descendants, les Capétiens règnent alors sur la France, en trois dynasties successives (Capétiens directs, Valois et Bourbons), jusqu’en 1792 lorsque Louis XVI est déposé lors de la Révolution française, puis durant un intermède de trente ans, de 1814 à 1848.
Les premiers rois de la dynastie étendent progressivement le domaine royal, consolident la royauté
franque malgré l’opposition des Plantagenêts, qui se matérialise par la guerre de Cent Ans. Mais ce n’est qu’à la fin du XIIe siècle que Philippe Auguste étend pour la troisième fois en un millénaire l’autorité
du roi des Francs des Pyrénées à la Manche. C’est à cette époque qu’on commence à employer l’expression royaume de France, et que celui-ci acquiert un poids comparable à
celui de l’Angleterre ou du Saint Empire romain
germanique. Les derniers siècles du Moyen Âge, marqués par les crises de la guerre de Cent Ans et de la peste noire, renforcent finalement l’autorité royale, qui ne devient
incontestable qu’au XVe siècle, avec Louis
XI.
La Gaule passe sous la domination romaine vers 125 av. J.-C. pour la Gaule narbonnaise, et en 51 av. J.-C., après la guerre des Gaules, pour le reste du territoire. Sous l’Empire, une civilisation gallo-romaine
prospère se développe, apportant à la France une base de culture latine et conduisant indirectement à la christianisation, qui s’opère lentement du IIe au VIe siècle.
Une grande partie des régions constituant la France actuelle sont réunies sous Clovis en 507 (réunion sous la domination
franque, ou regnum francorum, des Alamans, des Burgondes et des Wisigoths au nord des Pyrénées). Ce « royaume des Francs » qui s’exerce sur ce que l’on appelait encore la Gaule tire sa légitimité et son unité
de sa romanité culturelle. Mais il est partagé puis réuni à de multiples reprises au gré des héritages des héritiers de Clovis (dynastie des Mérovingiens). Ces royaumes ultérieurs s’appellent Neustrie (Paris), Austrasie (Metz), Bourgogne (Chalon), Aquitaine
(Bordeaux).
À partir du milieu du VIIIe sièclePépin le Bref, issu de la famille des Pipinnides est le premier roi des Francs non mérovingien. Il étend considérablement le royaume des Francs, bientôt érigé en Empire sous le règne de son fils Charlemagne et de son petit-fils Louis le Pieux. Après la mort de Louis, son domaine est partagé en trois parties où l’autorité centrale s’effondre rapidement, ramenant
l’organisation de la région à la situation antérieure : la Francia orientalis (à l’est), la Francia occidentalis (à l’ouest) et entre les deux l’éphémère Francie médiane, domaine d’un
empereur très théorique. La partie orientale correspond à ce qui devint plus tard le Saint-Empire romain germanique
et la partie occidentale, à la France. C’est de 842, avec les serments de Strasbourg passés entre les petits-fils de Charlemagne, que
date la source la plus ancienne attestant l’usage de deux langues différentes de part et d’autre du Rhintudesque et le roman). Ce texte a donc souvent été présenté comme l’acte fondateur
de la France (et de l’Allemagne). Des descendants de Charlemagne — les Carolingiens — conservent une influence symbolique sur des territoires correspondant
très grossièrement à la France jusqu’en 987, date à laquelle le duc Hugues Capet est élu roi des Francs. (le
Hugues Capet, en modifiant les règles de succession, crée les conditions qui permettront, au long des siècles suivants, la constitution de la France. Ses descendants, les Capétiens règnent alors sur la France, en trois dynasties successives (Capétiens directs, Valois et Bourbons), jusqu’en 1792 lorsque Louis XVI est déposé lors de la Révolution française, puis durant un intermède de trente ans, de 1814 à 1848.
Les premiers rois de la dynastie étendent progressivement le domaine royal, consolident la royauté
franque malgré l’opposition des Plantagenêts, qui se matérialise par la guerre de Cent Ans. Mais ce n’est qu’à la fin du XIIe siècle que Philippe Auguste étend pour la troisième fois en un millénaire l’autorité
du roi des Francs des Pyrénées à la Manche. C’est à cette époque qu’on commence à employer l’expression royaume de France, et que celui-ci acquiert un poids comparable à
celui de l’Angleterre ou du Saint Empire romain
germanique. Les derniers siècles du Moyen Âge, marqués par les crises de la guerre de Cent Ans et de la peste noire, renforcent finalement l’autorité royale, qui ne devient
incontestable qu’au XVe siècle, avec Louis
XI.
Francia désigne à l’origine la région du nord de l’Europe, peuplée, ou plutôt dominée par un peuple de guerriersgermaniques qui se nomment eux-mêmes les Francs. Francia est une
adaptation latine du IIIe siècle du terme Franko(n), nom que donnaient les Francs à leur domaine, alors situé
probablement dans l'actuelle Flandre belge. En effet, dès les IIIe et IVe siècles les Romains avaient
déjà des contacts avec les Francs, qu'ils enrôlaient comme mercenaires dans leur armée, et ce, bien avant les « invasions » germaniques proprement dites. Francia n’a alors pas une connotation politique mais plutôt géographique ou sociologique, comme le Maghreb ou les Balkans au XXIe siècle. Le peuple franc est avant tout un peuple de guerriers qui élit un chef de guerre nommé roi des Francs, et se
place librement sous son autorité pour les affaires militaires. La guerre étant considérée comme la valeur par excellence de l’homme libre,
franc finit par devenir synonyme de libre. En langue francique carolingienne le territoire de peuplement franc était dénommé Franchonolantgallo-romain était dénommé Uualholant (« Welschland », cf. aussi Histoire du terme Wallon et Gaule). (« Frankenland », "ch" représentant un [k] guttural), tandis que le territoire de peuplement
En 1204, le mot Francia désigne, pour la première fois, le territoire sur lequel s’exerce l’autorité de ce roi des Francs, qui commence sporadiquement à se nommer rex
Francie sous saint Louis. Cette autorité se limite encore à celle qu’autorise le lien de vassalité, et ne porte donc que sur les seigneurs eux-mêmes, à l’exclusion de leurs territoires, de la population de ceux-ci, et même des propres vassaux de ces seigneurs. On peut donc par exemple rapprocher cet événement de l’utilisation
à partir de 1957 d’Europe dans un sens politico-économique. Ceci ouvre toutefois la porte au concept d’une autorité civile
du roi sur un territoire. Mais il faut attendre le XVe siècle pour que ce concept soit reconnu, bon gré mal gré, sinon accepté (guerre folle), par la plupart des
seigneurs.
Au début du XVIe siècle le concept de « chose publique » fait une réapparition timide après avoir disparu
avec la chute de l’empire romain. En 1499, le contrat de mariage
du roi de France, qui dispose de la propriété de la France, tente, sans succès, de constituer un engagement non seulement entre les signataires, mais aussi entre leurs descendants, et
même leurs successeurs. La nationalité française est définie à cette époque.
C’est aussi vers cette époque qu’un embryon d’État commence progressivement à se mettre en place. Jusqu’au milieu du XVIe siècle, le roi est un nomade qui se déplace avec toute son
administration, ne restant jamais plus de quelques semaines dans la même résidence, ce qui limite singulièrement les
possibilités de centralisation des fonctions étatiques.
Au début du XVIIe siècle, la politique étrangère de la France commence à dépasser les
seules agressions militaires directes. Richelieu introduit la diplomatie comme une façon de faire mener ses guerres par d’autres
pays.
La Révolution française constitue l’acte de naissance de la nation française, et du peuple français en tant qu’acteur politique. Il ne s’agit alors pourtant
encore que de concepts tout théoriques. Ce sont les guerres
napoléoniennes, et surtout les grandes guerres de 1870, 1914 et 1939 qui font de la nation française une image mentale
partagée par les Français. Les difficultés économiques liées à la mondialisation du début et de la fin du XXe siècle exacerbent (comme dans le reste de l’Europe) ce
sentiment national en un nationalisme. www.jedeniche.com